Think, Feel & Lead Better : comprendre notre approche

Depuis 2013, MBEM est une référence dans la formation en management basée sur la Mindfulness et les neurosciences.

Qu’est-ce que la Mindfulness ?

Utilisée depuis une quinzaine d’années dans les entreprises américaines (GAFA, Forbes 500) et depuis quelques années en France avec une soixantaine d’entrepriseS pratiquantes, la Mindfulness est la rencontre des neurosciences et de pratiques orientales anciennes.

La Mindfulness se définit comme le travail de l’attention soutenue pour atteindre la clarté mentale. Elle permet concrètement d’aller au delà de ses automatismes pour aller vers l’exploitation la plus grande de ses capacités cognitives.

Pourquoi utiliser la Mindfulness ?

La quantité de recherches sur la Mindfulness ne fait qu’augmenter chaque année, surtout depuis 2010 comme le montre le graphique suivant.

 

 

Les preuves de l’avantage de la Mindfulness pour le cerveau sont aujourd’hui démontrées. En effet, d’après une synthèse d’étude réalisée par l’université canadienne de Colombie Britannique et l’institut technologique allemand de Chemnitz, la Mindfulness modifie au moins 8 régions du cerveau.

Le but de ces modifications étant de rendre les individus plus adaptés et performants quant à leur quotidien. Les neuroscientifiques parlent de neuroplasticité comme étant la capacité du cerveau à se modifier pour être toujours plus adapté aux expériences et environnements qu’ils l’entourent. 

Ces parties du cerveau sont liées à la perception, la régulation émotionnelle, l’introspection, la prise de décision, la résolution de problème complexe, la prise de conscience de soi ou encore l’empathie et la communication.

L’approche MBEM repose sur deux principes fondamentaux : la neuroplasticité et la capacité à utiliser son cortex pré-frontal, siège de la pensée abstraite et complexe.

Rencontre avec le cerveau

Nous disposons de différents regroupements de parties du cerveau qui assurent des fonctions opérationnelles bien spécifiques. Chacun à un rôle dans la façon dont vos collaborateurs se comportent, agissent et interagissent entre eux : ce sont des centres décisionnels. 

Il en existe trois principaux : le cerveau reptilien, le cerveau limbique et le néo-cortex.

 

 

Nous allons dresser un rapide portrait de ces parties du cerveau, essentiel pour comprendre comment fonctionne le cerveau. MBEM utilise ces connaissances pour aider les entreprises et leurs collaborateurs à atteindre leur niveau de performance, d’engagement et d’intelligence collective qu’ils méritent.

Cerveau reptilien : siège de l’instinct

En premier lieu, abordons le cerveau reptilien. Archaïque, il est le plus primitif et ancien de tous les centres décisionnels.

Ce centre décisionnel instinctif gère les instincts et la survie de l’espèce. Il est extrêmement rapide à agir et est très peu conscient.

Il se situe au niveau du tronc cérébral, juste au dessus des premières vertèbres.

Son objectif est de préserver l’intégrité corporelle et celle de l’espèce (boire, manger, dormir, se reproduire). Il contrôle de façon automatique les fonctions physiologiques comme les battements cardiaques, la respiration ou la digestion.

Pour cela, il utilise la peur et le plaisir pour agir et savoir où concentrer son attention.

Son impact sur le comportement est clair : agir de façon compulsive pour assouvir un besoin primitif. De plus la réaction “flight fight freeze” en cas de danger.

Cependant, il ne dispose d’aucune mémoire ni d’aucune possibilité de prise de recul car trop simple.

Le Cerveau limbique : le cerveau des mammifères

Propre aux mammifères, ce cerveau est plus complexe. Il gère notamment les émotions et la mémoire.

Il est responsable du mode mental automatique qui fixe l’apprentissage. Il gère le connu et le déjà vu.

Il recherche la sécurité et le confort. Son fonctionnement est inconscient et permanent. Lorsque cela est nécessaire, il prend le contrôle de nos actes et nous pousse à réagir sous la forme de réflexes. Il est extrêmement rapide et terriblement efficace.

Anatomiquement, il est constitué notamment du complexe amygdalien, de l’hypothalamus, du thalamus et de l’hypophyse.

 

 

Il a deux fonctions : une grégaire -sociale- et une émotionnelle.

Le cerveau grégaire

Ce centre décisionnel régit les comportements en société.  Son objectif est la survie du groupe de l’individu et de l’individu au sein du groupe. Il gère notre positionnement en terme de confiance en soi mais aussi vis-à-vis des autres.

Il est notamment responsable des problèmes de communication avec et entre les collaborateurs : il met en place des comportements irrationnels liés à des préjugés, stéréotypes ou d’égo mal positionné. De plus, il définit en grande partie notre comportement de leader ou d’exécutant.

Le but est d’atteindre l’assertivité. C’est un comportement où chacun arrive à exprimer clairement ses idées sans toutefois empiéter sur celles des autres et ainsi affirmer son individualité pour donner le meilleur de soi au sein d’un groupe.

Le centre émotionnel

Egalement, le cerveau limbique est le siège des émotions et de la mémoire à long terme. Il permet l’accumulation des savoirs, compétences, préjugés et croyances. Il est donc à l’origine de notre personnalité.

Il gère le connu, basique et quotidien. S’il s’agit d’une nouvelle situation, il envoie le contrôle au cortex pré-frontal. Il le fait trop peu en fait parce qu’il simplifie trop les situations.

Le néo-cortex : siège de l’intelligence supérieure humaine

Dernier né de l’évolution, il est le cerveau intelligent. Il gère les problèmes complexes, il effectue des analyses et se base avant tout sur des concepts abstraits et généraux.

Dû à son fort pouvoir de calcul, il permet d’anticiper les conséquences de ces actions.

Consommant beaucoup d’énergie, il est le seul centre décisionnel à pouvoir se remettre en question, à s’interroger sur ce qu’il pense lui-même.

Ainsi, il est le seul à être véritablement adapté au mode de vie actuelle : la réussite dans le monde des affaires dépend de la capacité à l’utiliser.

Le problème tient dans le conflit géré entre les émotions du cerveau limbique et la puissance décisionnel du néo-cortex qui consomme plus d’énergie. En cas de stress le cortex pré-frontal, appartenant au néo-cortex, est inhibé et le contrôle revient au cerveau reptilien et au cerveau limbique qui gère émotionnellement et automatique sans prise de recul. Notre approche permet de quitter ce mode par défaut -ce mode « automatique » ancien et non adapté aux besoins des entreprises- pour rendre le contrôle des hautes capacités cognitives du néo-cortex. Nous appelons cela « La Bascule ».

Sachant qu’il existe ces trois centres de décisions, l’approche Mindfulness de MBEM a pour but d’utiliser la principe de la neuroplasticité pour modifier les comportements en inadéquation avec les entreprises.

Notre objectif est d’accompagner les collaborateurs vers « La Bascule ». Appelée, mode de résolution de problème complexe, la Mindfulness permet de dépasser les limitations des cerveaux instinctif et limbique et d’ainsi maximiser l’utilisation des hautes capacités cognitives du néo-cortex.

Notre accompagnement débute par faire comprendre aux collaborateurs comment fonctionnent leurs cerveaux et leur centres décisionnels. Ensuite, nous mettons en plus un protocole permettant de mettre en place les différents aspects de la Mindfulness. Enfin, nous accompagnons les collaborateurs vers l’application de nos outils en adéquation avec les besoins business.

MBEM et son approche Mindfulness exclusive accompagne les entreprises et leurs collaborateurs vers la performance et l’intelligence collective. 

 

Source